dimanche 12 juillet 2015

Princesse Sara, Tome 1: Pour une mine de diamants

Auteur: Audrey Alwett
Illustrations: Nora Moretti
Editions: Soleil
Collection: Sol. Blackberry
Parution: 27 avril 2011
Pages: 48 pages
Prix: 10.95 EUR

Quatrième de couverture:

Sara a toujours vécu aux Indes, lorsque son père l'envoie parfaire son éducation en Angleterre dans le pensionnat sélect de Miss Minchin.

Immensément riche, grâce à une fortune bâtie sur les automates, Sara suscite rapidement amitiés et jalousies. Les haines s'attisent d'autant plus que Sara a pour elle toutes les qualités d'une princesse. Jusqu'au jour où son père décide d'investir sa fortune dans une mystérieuse mine de diamants...

Mon avis:

Petite fille, j'attendais le dimanche matin - le mercredi également pour le Club Dorothée ;-) - avec grande impatience pour pouvoir regarder à la télévision un dessin animé que j'affectionnais beaucoup: Princesse Sara.

Quand j'ai découvert, il y a quelque temps, une bande dessinée homonyme, ma curiosité a pris le dessus et je n'ai pu m'empêcher d'acquérir le premier tome en espérant y retrouver l'histoire de mon enfance. Pourtant, je ne suis vraiment pas amatrice de BD, mis à part peut être Astérix. Nostalgie quand tu nous tiens ! Le dessin animé ainsi que cette BD sont eux-mêmes inspirés de l'histoire écrite par Frances Hodgon Burnett que je ne connais pas par-contre.

Ce fut une très bonne surprise de constater que c'était bien la même histoire. Enfin, il y a tout de même quelques petits détails qui changent. Nous entrons ici dans un univers steampunk - en ce moment, il faut croire que j'y suis abonnée - où des automates font partie intégrante de la vie quotidienne. Certains noms de personnages ne sont également pas tout à fait les mêmes; Ms Minchin s'appelait, si mes souvenirs sont bons, Mlle Mangin et sa sœur est ici un des fameux automates domestiques qui lui sert d'aide à la pension.

Sara Crewe est une jeune fille de 11 ans originaire des Indes britanniques, issue d'une famille d'industriels à la tête d'une compagnie leader dans la fabrication d'automates domestiques. Elle vient d'arriver à Londres avec son père pour intégrer un pensionnat de jeunes filles afin de parfaire son éducation.

Sara est très riche, douce, intelligente, cultivée, pleine d'imagination, intègre et très altruiste. Forcément, son entrée à la pension de Ms Minchin suscite des jalousies notamment envers Lavinia qui était, avant son arrivée, l'élève modèle. Même si Nelly Olsen (cf. la Petite Maison dans la prairie) est un ange en comparaison, je peux comprendre l'exaspération de Lavinia face à cette nouvelle rivale. Je me souviens que, déjà à l'époque, Sara avait tendance quelques fois à, pardonnez-moi l'expression, me taper sur le système tellement sa perfection était poussée à l'extrême, au point que cela en devenait peu crédible.

Bref, son père repart s'occuper de ses affaires dans la colonie britannique mais les choses ne vont pas se dérouler comme prévu.

Ce premier tome reprend vraiment le début des aventures de Sara, son intégration, les liens qu'elle commence à créer avec certaines de ses camarades et autres domestiques. Les planches graphiques sont très bien faites et je trouve leur représentation bien plus attrayantes que celle du dessin animé.

J'ai apprécié ici les petites réflexions mentales de Sara qui la rendent un peu moins parfaite et un peu moins naïve. Le caractère hypocrite et détestable de Ms Minchin est beaucoup plus marqué donc plus intéressant à mon sens. 
  
Bien que j'ai éprouvé un réel plaisir à retrouver cet univers, je ne suis pas sûre de continuer à suivre cette série, n'étant plus autant touchée qu'autrefois. Peut être qu'en cas d'humeur nostalgique, j'acquerrai de temps en temps la suite. Par contre, je le conseille à toute jeune fille pré-adolescente car c'est une très belle bande dessinée.


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